Appel pour la protection des enfants contre toute forme de violence (suite1)

Votre association a été, il y a un peu plus d'un mois, une des premières destinataires de notre appel pour la protection des enfants contre toute forme de violence. Et aussi une de ses premières signataires.

Voici quelques nouvelles de cet appel qui a reçu à ce jour la signature de 82 associations dont vous trouverez la liste ci-dessous. Nous pensons atteindre bientôt la barre des cent signatures à partir de laquelle nous rendrons notre appel public.

Ce sera la première fois qu'un collectif d'associations françaises aussi nombreux viendra appuyer la demande faite à notre pays par les institutions internationales, d'interdire toute forme de punition corporelle. La première fois aussi qu'un collectif aussi nombreux demandera à la France de respecter les engagements qu'elle a pris en signant la Convention relative aux droits de l'enfant.

Comme beaucoup des associations signataires sont des associations de parents, et souvent de jeunes parents, notre appel montrera qu'une évolution sensible est en train de s'effectuer dans l'opinion publique et qu'on ne peut plus prétexter qu'elle n'est pas prête.

Nous espérons aussi que les hommes et les femmes politiques étant en général sensibles à l'opinion des associations, ils seront obligés de prendre au sérieux notre demande.

Nous espérons enfin que la publication de notre appel sera une occasion pour lancer un débat sérieux sur la question de la violence éducative. Les indications fournies dans l'appel, notamment sur le plan juridique, nous paraissent pouvoir aider, par leur précision, à ce que le débat ne se noie pas dans des généralités et des banalités.

Vous sera-t-il possible de nous aider à donner le plus d'écho possible à cet appel en le publiant sur votre site (vous pouvez le faire dès maintenant), et en le diffusant dans votre bulletin ou votre journal quand il aura été rendu public, ce qui, sans doute, ne va pas tarder ? Merci également d'inviter d'autres associations à le signer.

Parmi les arguments à mettre en avant, il me semble intéressant d'insister sur le fait qu'il est paradoxal de nous affliger des conflits entre adolescents, entre adultes, entre communautés, voire entre nations qui ne s'aiment pas, si nous continuons à nous permettre de recourir à la violence dans nos micro-conflits avec nos enfants que nous aimons. S'interdire de recourir à la violence dans les conflits parents-enfants et chercher d'autres moyens de les régler, c'est aider les générations à venir à ne pas considérer la violence comme un moyen normal de régler les conflits.

Bien cordialement.

Olivier Maurel